Souffrir pour bien faire

 

« Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » — 1 Pierre 3:17

Quand nous donnons notre vie en consécration à notre bon Père céleste, nous nous soumettons solennellement à l’accomplissement de sa volonté. Il s’agit d’un engagement continu qui doit être fait conformément aux instructions de Dieu et aux principes de vérité et de justice.

La fidélité à le faire est l’expression des sentiments de notre cœur, elle doit être constamment active. Chaque jour, nous devrions renouveler notre engagement à faire la volonté de Dieu, et apprendre à apprécier toutes les nouvelles expériences qu’il permet pour tester notre amour pour lui.

Le psalmiste a dit « Recommande ton sort à l’Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira » (Psaumes 37:5).

Vivre une vie de consécration et un engagement total à Dieu est une décision grave comme le souligne Salomon : « Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir » (Ecclésiaste 5:4,5).

Endurer les difficultés

L’apôtre Pierre a utilisé le mot ‘souffrir’ dans notre texte de référence des Écritures et aussi dans de nombreux autres cas, quand il a écrit sa première épître. Le mot souffrir signifie endurer ou éprouver des difficultés. Il peut être utilisé dans un sens bon ou mauvais.

Ainsi, nous souffrons pour faire le bien quand nous traversons une épreuve que notre Père céleste a permis pour notre bien-être et notre développement comme Nouvelle Créature en Jésus-Christ. La souffrance pour nos propres mauvaises actions n’est pas conforme à la volonté de Dieu, et n’est donc pas comptée comme une souffrance en Christ.

Nous devons faire preuve de prudence selon la volonté de Dieu et supporter chaque nouvelle expérience d’une manière qui lui plaise. Pierre a dit : « Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom » (1 Pierre 4:15,16).

Il ne viendrait jamais à l’idée des membres du véritable peuple du Seigneur d’assassiner une autre personne, mais tous doivent être conscients qu’haïr un frère est comme un assassinat de sa personne et un vol de sa réputation.

Les personnes consacrées à Dieu ne devraient pas non plus avoir un intérêt pour le mal dans tous les sens du terme, sauf à cause des faiblesses héritées de la chair, ou des pièges de l’adversaire. Les mauvaises pensées ou actions doivent être soigneusement surveillées pour les contrer.

De même, susciter de faux potins contre un frère ou une sœur dans la Vérité est une mauvaise action et montre un cœur qui est contraire à l’esprit d’amour qui distingue véritablement l’enfant consacré de Dieu. Dans de tels cas, l’apôtre Paul nous avertit : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4:16).

Quand une épreuve particulièrement grave survient, nous devons réfléchir à la promesse d’être aimés et guidés par notre Père céleste quand nous cherchons la direction de sa volonté. Nous savons qu’il supervise toutes les expériences de notre cheminement de consacrés, et il est nécessaire que nous appliquions ses précieuses promesses à nous-mêmes.

Pierre dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3,4).

Si nous faisons l’expérience de luttes dans notre esprit quand nous souffrons pour faire le bien, nous devrions reconnaître que cela fait partie du bon combat de la foi. Apprendre à attendre que le Seigneur nous guide, va sûrement nous apporter la vraie paix que reçoivent tous ceux qui placent leur confiance en lui.

Le prophète Esaïe proclame le merveilleux esprit que chacun de nous cherche à atteindre. Il écrit : « A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. Confiez vous en l’Eternel à perpétuité, car l’Eternel, l’Eternel est le rocher des siècles » (Esaïe 26:3,4).

Les épreuves nécessaires

Chacun des disciples vraiment consacrés du Seigneur doit être mis à l’épreuve pour prouver sa loyauté et son dévouement à celui qui nous a appelés pour une place dans son futur royaume. Paul reconnaît que ces épreuves sont souvent très difficiles à accepter. « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12:11).

Tout au long des quelques années du ministère terrestre de notre Seigneur Jésus, il a été sévèrement éprouvé. « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4:14,15).

C’est lui qui « a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel » (Hébreux 5:8,9).

Le Maître ne pouvait pas devenir parfait tant qu’il n’avait pas prouvé lui-même fidélité à son Père et souffert pour faire le bien au bénéfice de la pauvre humanité malade du péché. On se rappelle que « Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur » (Matthieu 10:24).

Au cours du présent âge de l’Evangile, l’appel céleste est émis vers ceux des chrétiens qui ont donné leur vie en consécration pour suivre notre Seigneur Jésus. Ils sont invités à souffrir avec lui pour faire le bien et, s’ils sont fidèles jusqu’à la mort, ils seront glorifiés avec lui dans son futur royaume de justice.

Pour être fidèles, ils apprennent à accepter leurs épreuves avec dévouement et patience. Notre rôle est de soumettre notre volonté à notre bon Père céleste et lui permettre de diriger chaque épreuve que nous traversons pour tester notre foi.

Garder ses commandements

Notre obéissance à la volonté de Dieu est mesurée par le degré de notre amour et de notre respect pour lui, en gardant ses commandements. Jean attire notre attention : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21).

En gardant ces commandements, notre croissance dans l’amour et la foi se manifestera. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui. Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:1-4).

L’ouvrage de Dieu

Dans sa lettre à l’église d’Ephèse, l’Apôtre Paul, a parlé de la nature de notre nouvelle façon de marcher en Jésus-Christ. « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…» (Ephésiens 2:1-3).

Ici l’apôtre explique que nous avons été vivifiés, ou rendus à la vie, par l’Esprit Saint de Dieu comme Nouvelles Créatures en Jésus-Christ. Nous ne sommes plus condamnés à cause de la condamnation à mourir dont nous avons hérité, à cause de nos fautes et de nos péchés, mais nous avons été sauvés par la grâce merveilleuse de Dieu en notre faveur.

Paul le confirme : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2:4-10).

Dieu est fidèle

Ceux qui sont sincères dans leur vocation céleste et leur nouveau statut devant Dieu sont maintenant appelés Nouvelles Créatures en Jésus-Christ. « Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:16-18).

Demander l’aide de Dieu en cas de besoin montre que nous sommes en harmonie avec sa volonté pour ce qui nous concerne. C’est notre désir de lui être agréables, même si notre chair est faible. Si nous continuons à marcher en nouveauté de vie et à développer la bonne attitude de cœur, notre bon Père céleste ne nous abandonnera jamais.

Nous sommes assurés, « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Jésus est notre exemple à chaque étape de notre chemin vers la fidélité, même lorsque nous sommes malmenés dans nos faibles tentatives de souffrir avec lui pour faire le bien. L’apôtre Pierre a écrit : « Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:19-21).

Le principe de la souffrance

Quand Jésus a été insulté, il aurait pu prendre lui-même les choses en mains et exercer des représailles contre ceux qui cherchaient à lui faire du mal. Toutefois, il a volontairement choisi de souffrir pour faire le bien.

Même quand le temps vint pour lui d’être emmené pour être crucifié, il dit à ses ravisseurs qu’il pouvait appeler douze légions d’anges pour venir le sauver d’une si terrible épreuve. Il aurait pu empêcher son arrestation et leur échapper.

Il ne le fit pas et endura la souffrance à cause de ses ennemis qui le saisirent parce qu’il savait que c’était la volonté du Père le concernant. Il savait qu’il devait donner sa vie pour les péchés de la création humaine, et il a proclamé : « Comment donc s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ? » (Matthieu 26:54).

Les paroles de Jésus : « il doit en être ainsi » indiquent la réalisation des anciennes prophéties qui avait été écrites au sujet de son ministère terrestre et de son sacrifice rédempteur. La leçon pour ses disciples, c’est qu’ils doivent copier son exemple parfait et son engagement envers le Père céleste.

L’exemple le plus remarquable parmi les fidèles du Maître est l’apôtre Paul, qui a attiré l’attention sur certaines de ses propres épreuves dans le cadre de son cheminement en nouveauté de vie. Ses souvenirs sont source d’inspiration.

« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts » (Philippiens 3:7-12).

L’apôtre a mis de côté sa propre volonté et a accompli la volonté de Dieu même si cela lui a coûté cher à chaque étape du chemin, se terminant par une mort ignominieuse et très douloureuse.

Ainsi, nous sommes également encouragés à engager notre vie pour le Seigneur. Le cours de ces actions est contraire à la nature humaine déchue, et nous devons nous attendre à ce que des conflits surgissent entre notre vieille nature et la nouvelle nature en Jésus-Christ. Nous devons assujettir la vieille, et renforcer la nouvelle, par un effort résolu à suivre l’exemple de notre Seigneur Jésus dans chaque expérience qui vient à nous. Dieu vengera toute iniquité en son temps et selon son dessein.

Avertissements

De sérieux problèmes avaient surgi dans l’église de Corinthe ; Paul aborda la question dans la première lettre qu’il leur a adressée. « Je le dis à votre honte. Ainsi il n’y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse prononcer un jugement entre ses frères. Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant des infidèles ! C’est déjà certes un défaut chez vous que d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez vous pas plutôt dépouiller ? » (1 Corinthiens 6:5-7).

L’apôtre confronta les frères de Corinthe. Il leur dit clairement l’erreur de leurs actions, et qu’ils avaient déshonoré la vérité. Il souligna que pas un seul d’entre eux n’avait un bon jugement et ne pouvait être respecté. C’était mauvais qu’un frère ait des procès contre un autre frère. C’était clairement montré que le Saint Esprit de Dieu faisait défaut aux frères qui étaient impliqués dans des différends.

En outre, il leur dit : « Mais c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez, et c’est envers des frères que vous agissez de la sorte ! Ne savez vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:8-11).

Dans l’énumération de l’apôtre des péchés et des défauts des frères, il mit en garde que la poursuite de tels comportements injustes les empêcherait d’avoir un quelconque espoir d’héritage dans le royaume à venir du Christ : « Ne vous y trompez pas » dit-il, ou de penser pouvoir profiter de l’amour de Dieu et de la miséricorde injustement.

Etre animé de l’Esprit

Dans sa lettre à l’église de Rome, Paul leur rappelle : « Et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:27-31).

Plus tard, Paul a encouragé les frères à se réjouir des merveilleuses bénédictions de la Vérité, et d’être du même Esprit Saint de Dieu. « Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:14-21).

Paul montre que la conscience de certains frères est plus complètement éclairée par le saint esprit de vérité que celle d’autres, et leurs actions sont plus susceptibles de les faire souffrir pour faire le bien.

Eclairé par la Vérité

Paul explique ensuite : « Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction » (Romains 14:5). Bien que nous considérions généralement le dimanche comme un jour pour nous rassembler pour l’étude et la communion fraternelle, le chrétien consacré a aussi appris que chaque jour est dédié à l’Eternel. Chaque jour lui est consacré, et chacune des personnes particulières de Dieu est responsable devant lui, qui seul peut lire dans le cœur.

L’apôtre a considéré tous les jours comme celui où il faut être entièrement consacré et engagé au service de la Vérité. Il a mis en garde : « Mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous » (Galates 4:9-11).

Ceux qui sont particulièrement appelés par Dieu au cours de ce présent Âge de l’Evangile suivront attentivement ses instructions et laisseront la lumière de la Vérité briller en témoignage aux autres. Ils font cela quel que soit le coût ou les résultats. Nous lisons : « Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous » (2 Corinthiens 12:15) « Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C’est devant Dieu, en Christ, que nous parlons ; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification » (2 Corinthiens 12:19).

Notre sacrifice acceptable

Les chrétiens consacrés qui suivent Jésus à l’heure actuelle doivent offrir un sacrifice vivant. Ils ont accepté leur privilège en conformité avec ce qu’a préconisé Paul, qui a dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12:1,2).

Après avoir présenté leur corps à Dieu « en sacrifice vivant », ils permettent de se soumettre totalement et en permanence pour le servir. Quand ils voient des opportunités d’exercer leurs talents, ils prennent l’initiative et utilisent leur force à ce que leurs mains trouvent à faire.

Cette activité va leur coûter énormément, tout leur temps et toute leur énergie, sachant que c’est la volonté de Dieu les concernant. Lorsque la vieille nature de la chair a tendance à les retenir, ils demandent l’aide de Dieu et il a promis de leur accorder la grâce de les aider à chaque fois qu’ils en ont besoin. Ainsi, ils vont être transformés par le renouvellement de leur esprit, enclins peu à peu aux affections célestes et à s’écarter de la tendance naturelle vers les choses terrestres.

Si nous suivons les conseils donnés dans le texte des Écritures en référence et que nous nous engageons pour notre fidèle Créateur, nous recevrons la force nécessaire pour accomplir la volonté de Dieu dans toutes les affaires de notre vie consacrée. Continuons à être fidèles, souffrant fidèlement pour faire le bien, jusqu’à ce que notre être humain soit entièrement utilisé comme un sacrifice vivant.